Ituri|Ultimatum à Thomas Lubanga : “Arrêté ou Neutralisé avant Mars 2026”, prévient le Lieutenant Jules Ngongo

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L’étau se resserre autour de Thomas Lubanga et de ses acolytes. L’armée loyaliste, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a délivré un ultimatum ferme et non négociable aux groupes armés opérant encore dans la province de l’Ituri. Le message a été porté par le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du gouvernement provincial et Conseiller du Gouverneur militaire en charge de la Communication, lors d’une déclaration qui fait l’effet d’une bombe dans la région.

L’annonce fracassante a été faite peu après la conférence-débat organisée par la Radio Canal Révélation (RCR) ce mercredi 3 décembre 2025, où le Lieutenant Ngongo était l’un des invités. S’exprimant au nom de l’armée, il a ciblé sans détour Thomas Lubanga et sa bande, qualifiés sans ambiguïté de criminels.

L’officier a posé une date butoir pour une reddition sans condition : « Thomas Lubanga doit se rendre avec toute sa bande des criminels avant Mars 2026. Le contraire, retenez ça, Thomas Lubanga sera arrêté ou sera neutralisé”.

Cet ultimatum marque une intensification significative de la pression militaire exercée par les FARDC et démontre la détermination des autorités provinciales à éradiquer l’insécurité dans l’Ituri. L’armée donne ainsi une fenêtre de quelques mois aux rebelles pour déposer les armes avant le lancement d’opérations d’une fermeté extrême.

Parallèlement à la menace lancée aux groupes armés, le Lieutenant Jules Ngongo a tenu à s’adresser directement à la population de l’Ituri, soulignant que la paix durable ne peut être établie sans l’implication citoyenne.Son message s’est transformé en un véritable plaidoyer pour la cohésion sociale et la collaboration avec les FARDC : “À notre population, nous demandons la collaboration, l’amour du prochain. Nous demandons encore à la population l’éducation sur la paix, c’est la tolérance. Nous disons à la population la cohabitation pacifique. Il ne faut pas être complexé, avoir le sentiment d’être plus supérieur que l’autre”.

En prêchant l’amour du prochain et la cohabitation pacifique, le porte-parole militaire a rappelé que la division et le repli identitaire sont des terreaux fertiles pour les conflits. La collaboration de la population est jugée essentielle pour isoler les éléments criminels et permettre aux FARDC de mener à bien leurs opérations.

Pour conclure son intervention, le Lieutenant Jules Ngongo a haussé le ton et a adressé un avertissement brutal et sans appel à tous les groupes armés actifs dans la région. La rhétorique adoptée par le porte-parole militaire ne laisse place à aucune interprétation sur la stratégie future des FARDC : “Vous pouvez entrer en Ituri vivant, vous ne sortirez pas vivant. Les FARDC sont les vivants et les rebelles sont morts. Ne venez pas chercher les vivants parmi les morts. Je le répète encore, vous osez aujourd’hui, demain nous serons sur vos dos et nous n’allons même pas blaguer”.

Ce langage martial, insistant sur la différence entre vivants (FARDC) et morts (rebelles), symbolise la fin de la patience et le passage imminent à une phase d’opérations musclées et résolues. L’armée loyaliste réaffirme ainsi son contrôle total du territoire et sa détermination à neutraliser quiconque tenterait de s’opposer au retour de la paix et de la sécurité en Ituri.

L’attente est désormais concentrée sur l’échéance de Mars 2026. D’ici là, la population et la communauté internationale observeront attentivement si Thomas Lubanga et ses combattants choisiront la reddition ou feront face à l’intervention promise des FARDC.

Rédaction


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