
L’ambitieux projet de réhabilitation de la route Kananga-Kalamba Mbuji prend une tournure concrète et prometteuse. Le Conseiller principal du Chef de l’État chargé des Infrastructures, David Mukeba, a confirmé, suite à son inspection du terrain ce jeudi 13 novembre 2025, que 40 kilomètres de ce tronçon stratégique seront prêts à recevoir la couche d’asphalte d’ici la fin de l’année 2025.Cette annonce marque un jalon essentiel dans la concrétisation des engagements présidentiels visant à désenclaver la région du Kasaï et à relancer son économie.
David Mukeba, accompagné de son équipe, a parcouru le tronçon de 100 km s’étendant de Matamba–M à Bilomba. L’objectif de cette visite était de s’assurer de l’avancement des travaux et de l’adéquation entre le calendrier des entreprises et les attentes du gouvernement.
La route Kananga-Kalamba Mbuji est un axe vital, essentiel pour les échanges commerciaux et la circulation des personnes entre le Kasaï-Central et ses voisins. Son état, longtemps dégradé, a constitué un frein majeur au développement régional. L’asphaltage de cette section représente donc une bouffée d’oxygène attendue par l’ensemble de la population et des opérateurs économiques.
Lors de l’inspection, l’ingénieur Serge Dibue de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) a fourni des assurances quant au respect des délais. Il a souligné la mobilisation effective des entreprises chinoises en charge du projet. “Les équipes sont déjà opérationnelles dans les différentes carrières où fonctionnent les concasseurs”, a précisé Serge Dibue.


Cette information est cruciale, car elle confirme que les travaux préparatoires, notamment l’approvisionnement en matériaux de construction comme les agrégats (pierres concassées) nécessaires pour le corps de chaussée et l’asphalte, sont en bonne voie. L’étape de la préparation du corps de la route, désormais achevée sur 40 km, est la plus longue et la plus technique avant l’application du bitume.
À l’issue de sa tournée, David Mukeba a réitéré le message fort de l’État : les 40 km prêts à être asphaltés d’ici décembre 2025 témoignent de la volonté du Chef de l’État de transformer les infrastructures nationales. Le Conseiller principal a insisté sur l’importance de ce premier lot de travaux qui servira de catalyseur pour la suite du projet. L’injection de capitaux et l’engagement des entreprises étrangères, sous la supervision rigoureuse de l’ACGT, sont des indicateurs clairs que ce projet est une priorité nationale.
L’achèvement de ces 40 premiers kilomètres d’ici la fin de l’année non seulement améliorera considérablement les conditions de voyage et réduira les coûts de transport, mais renforcera également la confiance dans la capacité du pays à mener à bien des projets d’infrastructures d’envergure.
Doly Muntu
