Assemblée Nationale|Course au Perchoir : le député Patrick Matata rend hommage à Tshisekedi et fait allégeance au choix d’Aimé Boji

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La voie vers la présidence de l’Assemblée Nationale prend une tournure décisive au sein de l’Union sacrée de la Nation (USN). Suite à l’annonce officielle du Professeur André Mbata, secrétaire permanent de la coalition présidentielle, désignant Aimé Boji Sangara comme candidat unique, une vague de soutien s’est levée pour sceller l’unité de la majorité.

Parmi les voix qui se sont exprimées avec force, celle du député national, le Professeur Patrick Matata Makalamba est particulièrement remarquée. Dans une déclaration perçue comme un acte fort de loyauté et de maturité politique, l’honorable Makalamba a pris acte de la décision de la Haute Autorité de référence de l’USN. Cette décision, validée lors d’une réunion stratégique présidée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en présence des instances dirigeantes et des candidats, met fin aux spéculations internes.

Le Professeur Matata Makalamba n’a pas seulement accepté le choix ; il l’a salué avec enthousiasme. « Je prends acte du choix de notre candidat de l’USN », a-t-il affirmé, avant de rendre un hommage appuyé au Président Tshisekedi. Selon le député, le Chef de l’État est le véritable artisan de la « vitalité démocratique » insufflée au sein de l’Union sacrée, attestant que même dans les choix cruciaux, le dialogue et le respect des procédures priment.

Témoignant de sa volonté de préserver la cohésion de la majorité présidentielle dans la course au perchoir de la chambre basse, le parlementaire a clairement affiché son ralliement au nouveau porte-étendard : « Le collègue Aimé Boji Sangara, désormais notre candidat, bénéficie de tout mon soutien ». Cette prise de position intervient à un moment où l’USN cherche à renforcer son leadership et à présenter un front uni.

En alignant son soutien derrière M. Boji Sangara, Matata Makalamba envoie un signal clair : la discipline de coalition est respectée, écartant le spectre de divisions internes susceptibles de fragiliser la majorité dans ce scrutin capital.

L’heure est désormais à la mobilisation pour l’élection du nouveau président de l’Assemblée Nationale, avec une majorité qui semble avoir réussi à canaliser les ambitions individuelles vers un objectif collectif et unifié.

Rédaction


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