Insécurité à Kisangani : Des bandits armés ciblent un enseignant à Lubunga et commettent l’irréparable

Spread the love

La quiétude de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo est sérieusement ébranlée. Une vague d’insécurité, dont la commune de Lubunga sur la rive gauche ne sort pas indemne, jette une ombre inquiétante sur la ville. Les récits glaçants se multiplient, témoignant de la vulnérabilité des citoyens face à des actes de banditisme audacieux.

Dans la nuit de mardi à mercredi, aux environs de 2 heures du matin, le quartier Maniema, au bloc 5 chantiers, a été le théâtre d’une attaque particulièrement odieuse. L’enseignant Lifetu Kalonda du lycée Mufaume, a vu son domicile cambriolé par des bandits armés. La porte de sa maison, forcée avec violence, a cédé sous les assauts des malfrats. Le bilan de cette incursion est lourd : une somme d’argent conséquente, plusieurs chèvres dérobées, et le traumatisme indicible infligé à la jeune fille de l’enseignant, victime de viol a réussi à s’échapper par la suite.

Face à cette escalade de violence, Heritier Isomela, président de la structure de la société civile “Sauti ya Raiya” (anciennement “Sauti ya Lubunga”), a tenu à alerter les médias et à interpeller les autorités. “Il est temps que la responsabilité soit assumée”, a-t-il martelé, rappelant que la mission première des autorités et des forces de sécurité est de garantir la sécurité de la population. Il lance un appel pressant pour la mise en place de stratégies concrètes et efficaces visant à démanteler ces réseaux d’inciviques qui sèment la terreur à Kisangani, et plus particulièrement dans la commune de Lubunga.

L’appel à la vigilance s’étend à l’ensemble de la population boyomaise. “La situation actuelle ne pardonne personne”, souligne Isomela. Il exhorte à une solidarité sans faille, à un véritable soudage de la communauté face à ce fléau. L’appel est également lancé aux confessions religieuses, aux leaders d’opinion, aux notables et à toutes les structures de la société civile. “Mettons-nous ensemble pour réfléchir aux voies et moyens d’éradiquer cette insécurité. Nous ne pouvons plus vivre dans cette peur constante”, a-t-il plaidé avec ferveur.

La population est encouragée à ne pas rester passive. L’achat de sifflets et l’utilisation de tous les moyens d’alerte disponibles sont des gestes concrets qui peuvent faire la différence. Ce n’est qu’en unissant nos forces et en restant vigilants que nous pourrons espérer retrouver la quiétude dans notre ville.

Jerry Lombo


Spread the love

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *