Kisangani : après 11 heures de pluie, certains quartiers submergés, routes coupées, des familles en détresse et un appel urgent est lancé aux autorités

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Ce vendredi 15 août 2025 restera gravé dans la mémoire des habitants de la ville de Kisangani comme une journée de détresse et de désolation. Dès 5h30 du matin, le ciel s’est ouvert dans un déluge d’une rare violence, déversant des trombes d’eau qui se sont poursuivies sans relâche jusqu’à 15h45.

Les conséquences de cette pluie diluvienne sont dramatiques : des quartiers de la ville sont submergés, laissant derrière elle un sillage de destruction et de désespoir. Tokomeka, Tshopo et Kabondo sont parmi les plus durement touchés. Des familles entières ont vu leurs habitations envahies par les eaux, forçant de nombreux citoyens à trouver refuge à la belle étoile, leurs biens endommagés ou emportés par le courant.

Les routes devenues impraticables, voire coupées. Le tronçon de la route nationale numéro 4 (RN4) au niveau du PK 17 est désormais inaccessible car elle est coupée en deux, tout comme la route au niveau quartier Kilanga dans la commune Kisangani, route aéroport international de Bangoka. Ces coupures isolent des populations et paralysent les déplacements.

Pendant que des milliers de citoyens luttent pour leur survie, cherchant désespérément à sauver ce qui peut l’être, un sentiment d’abandon prédomine. L’heure n’est pas aux festivités ou aux divertissements, mais aux actions concrètes face à cette situation. Il est impératif que les responsables de la ville et de la province prennent la mesure de l’ampleur des dégâts et agissent sans délai pour des solutions idoines.

Au-delà de l’urgence, cette catastrophe met une fois de plus en lumière la vulnérabilité de Kisangani face aux intempéries et l’urgence de mettre en place des infrastructures de drainage adéquates et des plans de gestion des risques d’inondation plus efficaces.

Les travaux d’asphalte évoqués récemment, si importants soient-ils, ne doivent pas occulter la nécessité fondamentale de protéger la population contre de tels fléaux.La province de la Tshopo a besoin de ses dirigeants, non pas pour des discours, mais pour des actions concrètes et rapides.

Rédaction


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