
Fidèle à son engagement indéfectible dans la lutte contre le chômage et le parasitisme, notamment par le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, la Fondation Guy Ramy Lonia (GRL) a marqué le début du mois d’octobre par un acte concret d’appui au développement économique local.
Dans le cadre de son projet phare dénommé ELIKYA (qui signifie « Espoir »), la Fondation a octroyé des subventions renforcées à une trentaine de femmes et de jeunes entrepreneurs de Kisangani. Ces bénéficiaires exercent des Activités Génératrices de Revenus (AGR) nécessitant de faibles capitaux.
L’octroi de ces subventions n’a pas été un acte isolé. Il a été précédé par une formation synthétique axée sur l’éducation financière. Cet outil crucial vise à permettre aux bénéficiaires de mieux gérer et de faire progresser leurs activités commerciales, assurant ainsi la pérennité de l’appui reçu.


L’éducation financière, un préalable essentiel
Le Coordonnateur de la Fondation GRL a précisé l’approche lors d’une rencontre avec les bénéficiaires : « Cet après-midi, dans le cadre toujours de l’un des projets phares de la Fondation Guy Ramy Lonia dénommé ELIKYA, nous avons reçu une trentaine des femmes et jeunes confondus pour échanger avec eux sur l’éducation financière telle que prévue dans le programme national du pays, puis, appuyer leurs activités génératrices de revenus en leur dotant des enveloppes monétaires renforcées pour booster leurs petites activités commerciales ».
Soulignant la rigueur du processus, il a ajouté que les bénéficiaires n’ont pas été choisis au hasard : « une équipe de la Fondation a été dépêchée sur terrain afin de les recruter en place de leurs petits établissements ».
Un symbole de lutte contre la pauvreté
Lancé il y a trois ans, le projet ELIKYA s’est érigé comme un véritable « symbole de lutte contre la pauvreté dans le chef de la communauté Boyomaise et un flambeau étincelant pour le développement de l’entrepreneuriat dans la province de la Tshopo ».


La Fondation Guy Ramy Lonia nourrit une ambition significative pour l’avenir de ce projet, qui se veut être « un cheval de Troie en matière du développement de l’économie ». L’objectif est de servir au moins 50.000 Boyomais d’ici 2032.
À travers cette initiative, la Fondation continue de marteler son message central : l’importance de l’auto-prise en charge. « Nous ne cessons d’encourager les jeunes garçons, les jeunes filles, les père et mère à entreprendre pour éviter de tomber dans la pauvreté, le chômage et le parasitisme, mais atteindre une auto prise en charge suffisante », a insisté le Coordonnateur.
Le message se veut également un appel à la persévérance pour ceux qui n’ont pas encore bénéficié de l’appui : « À tous ces jeunes, toutes ces femmes et hommes qui exercent des activités commerciales aux faibles capitaux, nous les appelons à la patience car le panier circule ».
Rédaction