
La ville de Kananga est confrontée à une préoccupation majeure concernant le transport public : la quasi-disparition des bus de la compagnie Transco. Le Mouvement Citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) exprime son indignation face à cette situation et interpelle vivement les autorités provinciales pour une intervention rapide et efficace.
Jean Calvin Mutamba, communicateur de la Lucha dans la métropole du Kasaï Central, a exprimé son vif mécontentement lors d’un entretien accordé à forceinfo.fr. « Ça fait belle lurette que l’on ne voit plus les bus Transco sur la voirie urbaine. Certains ont disparu dans la ville. Et 3 sont condamnés dans l’ex quartier Général de la Monusco, et 2 autres ne circulent pas encore. Sur une dotation de 5 bus, 1 bus seulement est en circulation, et 1 autre est où ? » s’est-il interrogé avec angoisse, soulignant le manque criant de ces moyens de transport essentiels pour la population.
La Lucha dénonce le fait qu’une flotte de cinq bus, censée desservir la ville, ne compte plus qu’un seul véhicule opérationnel. Les autres seraient soit condamnés, soit tout simplement introuvables. Cette situation pénalise lourdement les habitants de Kananga, qui dépendent de ces transports pour leurs déplacements quotidiens.
Face à ce constat alarmant, le mouvement citoyen lance un appel pressant aux autorités provinciales du Kasaï Central. Il leur demande de procéder dans les plus brefs délais à une répartition équitable et à la remise en service des engins roulants disponibles. L’objectif est clair : que la communauté puisse enfin bénéficier de ces infrastructures de transport promises.
L’indignation de la Lucha témoigne d’un besoin pressant de solutions concrètes pour améliorer le système de transport à Kananga. La mobilisation citoyenne autour de cette question souligne l’importance d’une gestion transparente et efficiente des ressources publiques destinées à l’amélioration du quotidien des Kasaïens.
Doly Muntu