Dans un élan de dynamisme politique et de mobilisation citoyenne, Me Fiston Siyaka, coordonnateur provincial des jeunes du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC-Tshopo), a tenu une séance d’échanges capitale ce dimanche 28 août 2025 à l’hôtel Le Triangle, dans la ville de Kisangani. L’objectif principal : tisser des liens forts avec la jeunesse, en particulier les représentants des étudiants des universités et instituts supérieurs, ainsi que les jeunes leaders influents de la ville. Cette rencontre visait à partager la philosophie et l’idéologie du BUREC, tout en soulignant l’importance cruciale de l’engagement politique des jeunes pour le développement futur de la Tshopo et de la République Démocratique du Congo.
Au cœur des discussions, Me Fiston Siyaka a exposé la vision du BUREC, un parti qui place la jeunesse au centre de ses préoccupations. Il a insisté sur le fait que la vie actuelle exige une participation active et réfléchie, loin de l’immobilisme. “La vie d’aujourd’hui, ce n’est pas une vie de croiser les bras, il faut se brancher quelque part”, a-t-il martelé, soulignant que des solutions innovantes peuvent émerger de la synergie collective. Le coordonnateur provincial a présenté le parti comme une plateforme idéale pour canaliser l’énergie et l’intelligence de la jeunesse vers des projets concrets de développement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité d’attirer la jeunesse intellectuelle, car c’est elle qui détient les clés pour propulser le pays vers l’avant, en proposant des réflexions profondes et des stratégies novatrices dans divers domaines.
Me Siyaka a vivement encouragé les étudiants à ne pas considérer la politique comme une activité à délaisser pendant leurs études. Il a dénoncé l’erreur commune de commencer l’engagement politique après l’obtention du diplôme, arguant qu’une participation précoce est non seulement un droit légitime pour tout citoyen majeur, mais aussi une opportunité précieuse. “Même les étudiants, lorsque vous êtes majeurs, faire la politique, c’est votre droit le plus légitime et vous pouvez adhérer dans un parti politique pour chercher à faire valoir vos droits”, a-t-il affirmé. Il a invité les jeunes à postuler, à participer aux instances de prise de décision et à faire entendre leur voix au sein des structures politiques.
L’intervention de Me Fiston Siyaka a suscité un vif intérêt parmi les participants. Un jeune leader, visiblement impressionné, a témoigné : “Je suis vraiment impressionné par son exposé. J’encourage dans sa démarche, celle qui est de sensibiliser la jeunesse à pouvoir comprendre ce qu’elle est aujourd’hui et ce qu’elle veut devenir demain”. Il a ajouté que l’offre politique du BUREC était particulièrement attrayante et qu’elle donnait envie d’adhérer pour contribuer activement au développement du pays. Cette adhésion massive est d’autant plus importante que le parti, cher au Ministre de l’Industrie Julien Paluku, a besoin de cette force vive pour façonner l’avenir de la Tshopo et du pays tout entier.
Au-delà de la mobilisation générale, Me Fiston Siyaka a également dévoilé ses propres ambitions. Il s’est clairement positionné comme candidat potentiel au poste de bourgmestre de la commune de Makiso. Cette déclaration souligne sa volonté d’assumer des responsabilités directes dans la gestion locale et de mettre en œuvre les idéaux du BUREC au niveau de la base.
Cette rencontre a marqué une étape significative dans la stratégie du BUREC-Tshopo. Elle a non seulement renforcé le lien entre le parti et la jeunesse, mais a également posé les jalons d’une mobilisation accrue, particulièrement auprès des jeunes intellectuels, considérés comme des acteurs clés pour l’émergence et le développement de la République Démocratique du Congo. L’appel à la prise de conscience et à l’adhésion est lancé, invitant chaque jeune à devenir un acteur du changement.
Jerry Lombo