L’atmosphère était électrique à Kisangani ce dimanche 23 septembre 2025, où l’homme d’affaires et acteur politique Aimé Teza a fait un retour remarqué, couronné par un concert vibrant à l’espace Teza. Mais au-delà de la liesse populaire, c’est un message politique clair et percutant qu’il a délivré, coupant court aux rumeurs persistantes qui le désignaient comme un potentiel rival du gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia.
Face à une foule attentive et enthousiaste, Aimé Teza a pris la parole pour dissiper toute ambiguïté. “Ils disent que je suis venu combattre Paulin Lendongolia. Mais pourquoi je le ferais ? Paulin, c’est mon ami, un jeune politicien comme moi. Je dois plutôt le conseiller et le soutenir, pas le combattre”, a-t-il affirmé avec force, déclenchant une salve d’applaudissements qui a résonné dans l’espace. Cette déclaration, loin d’être anodine, vient rassurer les partisans et clarifier les intentions d’un homme dont le retour sur la scène provinciale avait alimenté de nombreuses spéculations.
En prenant publiquement cette position, Aimé Teza ne se contente pas de démentir des rumeurs ; il dessine les contours d’une nouvelle approche politique, axée sur la collaboration plutôt que la confrontation. Ce geste fort intervient à un moment crucial, où la stabilité et l’unité des forces vives sont essentielles pour le développement de la province de la Tshopo.
Par ailleurs, l’engagement politique d’Aimé Teza s’est concrétisé par la signature de la charte de l’Union sacrée. Cette adhésion officielle à la famille politique du chef de l’État, Félix Tshisekedi, vient consolider son image. Loin de l’agitateur ou du prétendant au pouvoir, Aimé Teza se positionne désormais comme un allié stratégique, dont l’influence et le réseau pourraient être précieux pour le gouverneur Paulin Lendongolia.
Son choix est clair : il se veut un acteur de la stabilité et un catalyseur du développement pour la Tshopo, en parfaite synergie avec les institutions en place et la vision du chef de l’État. Un retour qui, au lieu de diviser, semble plutôt promettre une consolidation des forces politiques pour l’avenir de la province.
Rédaction