De Kinshasa à Kisangani : Modeste Kwefili porte un message d’unité et dénonce les maux de la Tshopo

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À peine les échos de la Journée Nationale de la Jeunesse s’étaient-ils estompés, que Modeste Kwefili, figure de proue de la Ligue des Jeunes de l’UDPS dans la Fédération de Kisangani, s’est présenté devant les siens, le cœur lourd des réalités de la Tshopo, mais aussi animé par la détermination puisée lors de son récent voyage à Kinshasa. Ce séjour à la capitale n’était pas une simple visite de courtoisie ; c’était une mission de restitution auprès de la hiérarchie du parti, une occasion saisie pour tisser des liens avec les hautes sphères du pouvoir national et les éminentes autorités politico-administratives.

De ces échanges, un message clé émerge, porté avec ferveur par le président Kwefili : l’impératif absolu de l’unité pour la jeunesse de la Tshopo, un appel relayé avec la même conviction par des personnalités telles que Son Excellence Doudou Fwamba Likunde. « Nous avons les défis à relever dans cette province », martèle Kwefili, rappelant que l’unité est le socle sur lequel se bâtira la victoire.Mais le retour à Kisangani a surtout été l’occasion pour le jeune leader de pointer du doigt les plaies béantes qui gangrènent le développement de la province. Comment parler d’avancement quand, il y a peu encore, les agents de la DGRPT, véritable poumon financier de la Tshopo, étaient en grève, réclamant huit mois d’arriérés de salaire ? Le tableau devient encore plus sombre lorsque l’on apprend que la revendication légitime de ces ouvriers a été accueillie par la violence. « Plus grave encore, certains étaient victimes de leur droit où les frères du Directeur Général ont menacé et tabassé quelques agents qui réclamaient leur salaire », confie un Kwefili visiblement ému. Il cite la Bible, rappelant qu’« un ouvrier mérite son salaire », mais constate avec consternation que « ce que nous avons vu dans la Tshopo est c’est une première où un agent qui réclame son salaire être tabassé ». C’est-à-dire cette injustice criante, cette atteinte à la dignité humaine, qui a précipité son retour. « Je suis vite revenu à Kisangani pour poursuivre le combat qui est de sauver la province », déclare-t-il, se voyant comme « l’œil du chef de l’État » sur le terrain, le veilleur qui ne peut rester indifférent.

Et comme si les maux de la gestion financière et des droits des travailleurs ne suffisaient pas, la ville de Kisangani est aujourd’hui confrontée à une insécurité grandissante. Un fléau qui, selon Kwefili, semble laisser le gouvernement provincial dans une forme d’inertie coupable. « Y’a pas une action claire du gouvernement provincial pour mettre fin à cette situation », déplore-t-il, lançant ainsi un appel implicite à une prise de conscience et à une action résolue pour sécuriser la population. Le message est clair : la Tshopo, malgré son immense potentiel, souffre d’un manque criant de leadership unifié et d’une action gouvernementale décisive. Modeste Kwefili et la jeunesse de l’UDPS entendent bien être le fer de lance du changement.

Rédaction


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