
La province de la Tshopo, et plus particulièrement son chef-lieu Kisangani, est confrontée depuis plusieurs années à un défi majeur : la recrudescence des accidents de la circulation. Face à cette préoccupation grandissante, le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga a initié une politique volontariste visant à endiguer le phénomène. Au cœur de cette stratégie se trouve une opération d’envergure : le recyclage obligatoire des conducteurs d’engins motorisés et non motorisés. Pilotée avec rigueur par la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR), sous la direction de Jasmes Ofuka, cette campagne de sensibilisation, lancée en juillet dernier, vise à inculquer des pratiques de conduite plus sûres et responsables. L’initiative, qui bénéficie de l’autorité du ministre provincial des Transports et Voies de Communication, rencontre un écho de plus en plus favorable au sein de la population.
Le rôle clé de la CNPR et de son Directeur Provincial
La CNPR, par le biais de sa direction provinciale de la Tshopo, se positionne comme le bras opérationnel de cette politique de sécurité routière. Son directeur provincial, Jasmes Ofuka, fort de son expertise technique et de son engagement, coordonne les actions de sensibilisation avec une détermination palpable. Son équipe s’attelle à informer les conducteurs sur l’importance de ce recyclage, qui ne se limite pas à une simple formalité administrative, mais constitue une véritable mise à jour des connaissances et des réflexes face aux réalités changeantes de la circulation. L’objectif est clair : réduire significativement le nombre d’accidents, souvent causés par l’inattention, le non-respect du code de la route ou l’usage de substances nocives. La CNPR joue ainsi un rôle pédagogique essentiel, cherchant à transformer les comportements pour garantir une meilleure fluidité et surtout une sécurité accrue sur les routes de la Tshopo.
L’adhésion croissante des acteurs Sociaux : Le cas de la Génération Aimé Teza
Au-delà des structures directement concernées par le transport, l’opération de recyclage suscite un engouement remarquable de la part d’organisations citoyennes. La Génération Aimé Teza, une association reconnue pour son dynamisme et son implication dans les affaires de la cité, a récemment manifesté son soutien inconditionnel à cette initiative. La visite de sa délégation, conduite par sa vice-présidente Annie Ngalia, auprès du directeur provincial de la CNPR, témoigne de cette volonté de s’associer à un projet porteur de sens pour la communauté.

Lors de cet entretien, Annie Ngalia a clairement exprimé les motivations de sa structure : « Notre démarche s’inscrit dans une logique de responsabilité citoyenne. Nous avons souhaité féliciter le directeur provincial pour son travail et comprendre les modalités pratiques du recyclage afin de pouvoir relayer efficacement le message auprès de nos membres et de la population en général. La Génération Aimé Teza s’engage à être un relais de proximité, à travers des campagnes de sensibilisation dans les quartiers, afin que chaque motocycliste, en particulier, prenne toute la mesure de l’importance de cette démarche pour sa propre sécurité et celle des autres usagers ».
Analyse des enjeux et perspectives futures
L’engagement d’organisations comme la Génération Aimé Teza est un indicateur fort de la pertinence de l’opération de recyclage. Il souligne que la sécurité routière n’est pas seulement l’affaire des autorités, mais une responsabilité partagée par tous. Le soutien de cette association permet de toucher des couches de la population qui pourraient être moins réceptives aux canaux de communication traditionnels.
Le patron de la CNPR, Jasmes Ofuka Lokomba a d’ailleurs salué cette synergie, la considérant comme un gage de succès pour l’opération : « Lorsque des structures comme la Génération Aimé Teza s’approprient ce projet, cela signifie qu’il résonne avec les préoccupations réelles de la population. C’est un signe fort que notre message est bien reçu et que la prise de conscience progresse. Nous espérons que cet élan sera contagieux et encouragera d’autres organisations à nous rejoindre dans cette mission collective ».

Cette collaboration entre la CNPR et la société civile ouvre des perspectives prometteuses. Elle renforce la légitimité de l’opération et assure une meilleure appropriation par les citoyens. En unissant leurs forces, la CNPR, le gouvernement provincial et les organisations citoyennes peuvent véritablement transformer la culture de la conduite en Tshopo.
Vers une mobilité plus sûre et responsable
L’opération de recyclage obligatoire des conducteurs initiée par le gouverneur de la Tshopo et portée par la CNPR représente une étape cruciale dans la lutte contre l’insécurité routière. Le soutien actif de la Génération Aimé Teza vient renforcer l’impact de cette initiative, démontrant la capacité de la société civile à jouer un rôle moteur dans les enjeux de développement et de bien-être collectif. La route vers une Tshopo plus sûre est encore longue, mais avec une telle mobilisation et une telle synergie, les fondations d’un avenir routier plus serein sont solidement posées.
Jerry Lombo