Tshopo|Tension à la Division de l’Environnement : le Chef de Division Félicien Malu qualifie ces agents des manipulés et ces accusations d’infondées, d’un coup d’épée dans l’eau

Spread the love

La Coordination Provinciale de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du Climat est sous les feux de projecteurs. Des allégations de mauvaise gouvernance, jetées comme des pavés dans la mare tranquille de l’administration environnementale, ont trouvé une réponse véhémente de la part de son coordonnateur provincial, Félicien Malu Lisambola. Ce dernier, dans un entretien accordé à la presse ce jeudi 21 Août 2025, a qualifié ces accusations de futilités et d’infondées, dénonçant une insurrection orchestrée par une minorité d’agents manipulés.

Une minorité manipulée contre l’ordre établi

“C’est 17 agents sur 1822 sous ma responsabilité, sous la manipulation, ont manifesté m’accusant de tous maux”, a martelé, d’un ton empreint d’une fermeté calculée, l’ingénieur Félicien Malu Lisambola. Il a rappelé avec force le devoir d’un agent de l’État, distinguant clairement d’un politiciens. Pour lui, la démarche de ces agents contestataires, qui auraient dû emprunter les voies de recours prévues par le statut du personnel, relève d’une tentative de créer des insurrections contre son chef, une attitude qu’il juge incompatible avec la discipline administrative.

Clarification des nominations : Un processus rigoureux dénaturé ?

Au cœur des griefs soulevés par les agents mécontents se trouve la question des nominations, perçues comme favorisant des personnes inconnues. Le coordonnateur provincial a tenu à dissiper ces ombres, expliquant le processus avec une précision méticuleuse. Il a rappelé une notification du Secrétaire Général en date du 30 janvier 2025, l’invitant à proposer deux noms d’agents compétents à chaque niveau, la nomination finale revenant à la hiérarchie. Ce processus, a-t-il précisé, a été respecté.“Le 16 juin 2025, une commission mettant en place des chefs des bureaux sur toute l’étendue du pays a été remise au secrétaire général pour notification et nous venions de transmettre cette liste et celle du secrétariat général nommant les superviseurs des territoires au gouverneur de province pour mise en service”, a détaillé l’Ir. Malu Lisambola, réitérant que ces allégations étaient infondées et futiles.

Gestion des fonds : la transparence de l’ordonnateur

Abordant la délicate question de la gestion des fonds de rétrocession, le coordonnateur a tenu à clarifier son rôle d’ordonnateur. Il a expliqué qu’il se limitait à autoriser les dépenses éligibles, tandis que la gestion effective des fonds incombait exclusivement aux comptables publics. Il a assuré que toutes les opérations étaient enregistrées dans les livres officiels et que les comptables étaient en mesure de justifier à tout moment les montants perçus, les dépenses effectuées et leurs bénéficiaires. Une déclaration qui vise à rassurer sur la traçabilité financière de ses services.

Des accusateurs aux passifs judiciaires lourds

Il a évoqué l’identité des agents à l’origine de ces contestations. Il a déploré que ces derniers soient ceux-là mêmes qui traînent un lourd passif judiciaire, condamnés pour détournement et fraude. Selon lui, ces cadres discrédités par des actes de corruption chercheraient à manipuler l’opinion pour couvrir leur mauvaise réputation. Une accusation grave qui jette un éclairage différent sur les motivations derrière ce mouvement de protestation.

Confiance en la sagesse du gouverneur et attente d’une enquête

Face à cette situation, l’Ir. Félicien Malu Lisambola a exprimé sa confiance envers le gouverneur de province, Paulin Lendongolia Lebabonga, qu’il considère comme une autorité compétente et expérimentée, apte à gérer ce dossier avec sagesse et responsabilité. Il a affirmé attendre sereinement la mise en place d’une commission d’enquête, convaincu que les allégations seraient vérifiées et que, malgré les difficultés liées au comportement de certains agents, il ne s’inquiétait pas outre mesure.

Il est à noter que, ces dix-sept agents avaient effectivement sollicité l’arbitrage du gouverneur, réclamant des mesures pour rétablir la sérénité au sein de leur structure, qu’ils jugent opaque dans sa gestion. En réponse à ce mémorandum, le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga a assuré que le dossier serait examiné avec sérieux. Il a annoncé la mise en place imminente d’une commission d’enquête chargée de vérifier les allégations.

Jerry Lombo


Spread the love

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *